lundi 21 mai 2012

A l’Est d’Eden d'Elia Kazan






L’autre soir, une amie et moi avions prévu une soirée « James Dean », avec au programme le film d’Elia Kazan : « A l’Est d’Eden », adapté du chef d’œuvre de John Steinbeck du même nom.
Contrairement à mon amie, je ne suis pas une habituée des films des années 50, ma culture à ce niveau là ne compte que « La fureur de vivre » que je trouve superbe, et quelques uns des autres films de Nathalie Wood (à qui je voue un culte sans borne).

Que dire de ce film ? De nos jours, nous n’avons plus vraiment l’habitude de ce genre de film, et surtout du rythme relativement lent. Une chose est sûre, la caméra s’attarde longuement sur les visages des personnages, laissant aux acteurs peut-être davantage de temps, voir peut être de considération.
J’ai été assez charmée par ce film, mais aussi un peu perturbée, peut être simplement car je ne suis pas habituée, mais également surement à cause de l’histoire en elle-même, qui est assez lourde émotionnellement, or pourtant j’ai ri, mais plus par gêne que parce que l’histoire était comique (elle ne l’était pas !), ou davantage à cause de James Dean lui-même. C’est un acteur à la fois assez peu expressif, et très expressif, disons qu’il n’a pas besoin de faire grand-chose pour faire passer énormément d’informations à la caméra. L’acteur semble lui-même bordeline, pas seulement son personnage, à tel point qu’à tout moment on s’attend à le voir exploser, tellement il est constamment comme sous tension. Je ne dirais pas la même chose de l’actrice qui partage l’affiche, Julie Harris, que nous n’avons pas trouvé très convaincante, mais son rôle y est peut être pour quelque chose, je ne sais pas.

C’est un film un peu étrange, auquel James Dean vole la vedette. A voir bien sûr, si on n’est pas rebuté par les vieux films (et même si vous l’êtes, après tout), cependant attention, on ne peut pas vraiment dire que c’est un film joyeux (on ne peut pas le dire du tout en fait, donc prenez garde).

En tout cas, cela m’a redonné envie de lire le livre, qui est dans ma PAL et dans la liste de mon challenge perso 1001 livres, cependant il va falloir que je trouve encore un peu de motivation, car c’est un sacré pavé ! 




2 commentaires:

valou a dit…

je l'avais vu petite, mais ej en m'en souviens, pas, mon père adore James Dean...il faudrait que je lui emprunte pour le(re)voir !

Coline a dit…

Franchement je trouve que ça vaut le coup, parfois de se replonger dans le cinéma des années 50 / 60. Ces films ont un charme particulier.